Année : 2021

  • Nous sommes toustes des conteureuses

    Nous sommes toustes des conteureuses

    Article basé sur cette vidéo.

    Quand vous vous faites des scénarios dans votre tête (qu’il s’agisse de rejouer des moments de votre passé, d’imaginer votre futur, vos fantasmes etc…), comment les visualisez-vous ? À travers vos propres yeux (vous les vivez), à travers un troisième parti (vous y assistez), ou les deux ?

    Il y a quelques jours, alors que j’étais sous la douche, je visualisais la scène suivante, à priori toute droite sortie d’un futur proche :

    J’étais dans la cuisine d’une maison de campagne, debout face à une personne qui me lisait un texte qu’iel avait écrit. Pendant qu’iel avait le nez sur sa feuille, je me suis vue me déplacer pour attraper une tasse à côté d’iel. Pour une raison que j’ignore, ce mouvement là m’a ramenée à la réalité (sous la douche). L’angle de vue avait changé quand j’ai bougé. Rien d’anormal : quand je fantasme, l’angle ne reste jamais statique. Pourtant, c’est ce geste, à ce moment précis, qui m’a obligée à me demander : pourquoi ? Qui opère ce changement ? À quelles fins ? Ce n’est pas comme si j’étais en train de regarder un film avec une succession de plans. Il s’agissait seulement de quelque chose qui avait lieu dans ma tête.

    Comment ça se passe dans la tête des autres ? Est-ce courant de voir ses scénarios fictifs comme à travers des caméras ? Ou est-ce que les autres voient plutôt à la première personne ? Ce serait assez logique de rejouer ses souvenirs comme nous les avons vécus ; et pourtant, je vois TOUT via un troisième parti. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?

    Après avoir interrogé une dizaine d’individus, il semblerait que les fonctionnements varient assez. Certain.es comme moi visualisent tout à la troisième personne, d’autres à la première, mais le plus courant est de voir les souvenirs à la première, et les fantasmes à la troisième.

    Il y a quelque chose d’étonnant dans le fait d’assister à tout de l’extérieur. Je suis la spectatrice permanente d’un film personnel. Je peux spéculer que ma tendance à dissocier y soit pour quelque chose…Mais, quand on regarde un film, on admet le montage, on le comprend, parce que nous sommes conscient.es d’être face à un média, aussi immersif soit-il. Dans la réalité, il n’y a pas de montage. Il y a un découpage, mais il ne vient pas de ce qu’on regarde et vit, ni de notre environnement. Il vient de la façons dont ces informations sont reçues. Notre cerveau met naturellement un rythme sur ce qui nous arrive, mais rien qui puisse égaler la créativité d’un film. Pourquoi celui qui se déroule dans notre tête est-il si différent ? Le montage « filmique » présent dans ma tête ne m’avait pourtant jamais sauté aux yeux avant.

    On peut trouver à notre narration interne une logique, une cadence qui lui est propre et justifiée par les images que nous consommons. Mais qu’en est-il des souvenirs ? Comment expliquer qu’ils soient rejoués comme une fiction ? Peut-être est-ce parce que notre perception de notre passé n’est pas si différente de nos fantasmes sur le futur. Nous savons bien que nous sommes toustes des êtres faillibles, avec nos défauts de mémoire et nos biais. Donc, quand on restitue un souvenir à autrui, nous en faisons une narration erronée ; on raconte forcément quelque chose de fictif dans une certaine mesure. Notre compte-rendu de la réalité est déformé. Par exemple, j’ai une très mauvaise mémoire à court terme, ce qui peut expliquer pourquoi je vois mes souvenirs à la troisième personne : je suis en train de me raconter une histoire, puisqu’il y a tant d’informations manquantes que je dois compléter. Tout le monde, tout le temps, raconte des histoires.

    Quand on se rend compte de cela, la réalité devient beaucoup plus intéressante. Peu importe par quel médium nous le faisons, il est important de se raconter, car la fiction nous aide à nous soigner de maux et mal-être bien ancrés dans la réalité.

    En 1980, peu de temps après la publication de son enquête sur la sexualité des américain.es (La femme du voisin), le journaliste américain Gay Talese reçoit une lettre anonyme dont voici un extrait :

    « Je crois être en possession d’informations importantes qui pourraient vous êtres utiles. […] Je suis propriétaire dans la zone métropolitaine de Denver d’un petit motel de vingt et une chambres. […] La raison qui m’a poussé à acquérir ce motel était de satisfaire mes tendances voyeuristes ainsi que mon désir impérieux d’observer les différents aspects de la vie sociale et sexuelle des gens, afin de répondre à cette vieille question concernant « la façon dont on se comporte au plan sexuel dans l’intimité de sa chambre à coucher ». […] J’ai vu la plupart des émotions humaines s’exprimer pleinement, dans toutes leurs déclinaisons et dans toute leur dimension tragique. […] Mon désir de mettre ces informations confidentielles à votre disposition est avant tout motivé par la conviction que cela pourrait être utile aux autres, en général, et aux spécialistes de la sexologie, en particulier. De plus, je souhaite raconter mon histoire, mais je n’ai pas suffisamment de talent et j’ai peur d’être démasqué. Il reste à espérer que cette source de renseignements pourra vous être utile et vous permettra d’ajouter des considérations supplémentaires à celles tirées de vos propres sources, afin d’étoffer votre livre ou vos futurs livres.« 

    Pour des questions de discrétion, son auteur, Gerald Foos, ne permettra la publication du livre Le motel du voyeur qu’une trentaine d’années plus tard. À partir des notes minutieusement prises par le voyeur, Gay Talese produira une tapisserie étonnante et très instructive d’histoires humaines. Malgré l’aspect presque « scientifique » des comptes-rendus de Gerald Foos après avoir espionné ses clients, il ne faut pas oublier qu’il est impossible de n’être que dans une observation pure et simple…les histoires des clients du motel, une fois immortalisée par la main de Gerald Foos, deviennent les siennes avant tout. Il le confirme lui-même : « je souhaite raconter mon histoire« . Gay Talese en devient alors le récepteur et l’interprète…car comme l’a écrit Gerald Foos, « je n’ai pas suffisamment de talent ». D’ailleurs, le livre issu de cette rencontre ne s’appelle pas « Les clients du motel », mais « Le motel du voyeur« .

    Peut-on alors interpréter les romans historiques comme une tentative d’anonymisation par l’auteurice de son ressenti/expérience ? Sous la prétention d’une histoire dans l’Histoire (avec la majuscule), est-il plus facile d’exprimer pleinement un message qui, lui, est bien personnel ?

    Prenons l’exemple de l’existence mystérieuse de Tituba, esclave du révérend Samuel Parris à l’époque de la chasse aux sorcières en 1692 à Salem. Malgré son rôle primordial dans l’affaire, on ne sait presque rien la concernant. Maryse Condé écrira Moi, Tituba sorcière…, récit ouvertement fictif de la vie du personnage, avec pour intention de lui redonner son importance et son humanité. « Je lui ai offert, quant à moi, une fin de mon choix » a-t-elle précisé dans la note de fin. Mais pourquoi était-ce nécessaire ? Symboliquement, que représente l’existence de la vie imaginaire de Tituba ?

    « Les historiens en savent peu sur ses origines, et le peu qu’ils en savent a été déformé par le folklore, la littérature populaire et les archives historiques fondées sur des stéréotypes racistes.« 

    [Source]

    Cet extrait souligne la notion intéressante et INCONTOURNABLE que même la science est conditionnée par les stéréotypes et les biais des êtres humains qui la pratiquent…ceux faisant foi ayant été, en majorité, des hommes blancs cisgenres et hétérosexuels, c’est-à-dire dominants à l’échelle de la structure sociale. La recherche de la vérité absolue, bien qu’impérative, doit toujours être resituée dans son contexte : qui, quand, comment, pourquoi ?… ce qui revient à admettre que nous fabulons toustes.

    Dans des cas comme ceux cités ci-dessus, les auteurices font office de conteureuses pour celleux qui ne peuvent pas s’exprimer directement. À l’époque où l’oralité était le moyen de transmission le plus répandu, le peuple étant en majorité analphabète, les bardes, les griots, et les ménestrels pouvaient être vu.es comme les garant.es des histoires humaines. L’existence menée au quotidien il y a des siècles n’a pas été cristallisée dans les textes des chansons en soi, mais dans leur évolution, leurs changements et leurs fautes déroulées au passage du temps. Notre amour collectif du récit, notre propension naturelle à faire de nos expériences des histoires, balisent tout le patrimoine musical de l’humanité. Son empreinte est partout dans le répertoire de la musique française, qu’il s’agisse des chansons traditionnelles, des chansons réalistes ou du rap.

    Qui peut prétendre à la fonction de « garant.e » des histoires, maintenant qu’internet existe ? Personne. Nous sommes harassé.es d’histoires ; « a little bit of everything all of the time« . Les réseaux sociaux en particulier sont une foire aux histoires ; leur intérêt dépend de l’appréciation de chacun.e N’importe qui peut être barde. Plus personne n’a le droit de se faire porte-parole. Et c’est tant mieux.

    Je pense que tout le monde est capable de raconter/imaginer une histoire, parce que notre vie intérieure est une narration principalement fictive. Un patchwork de souvenirs, de fabulations, d’inconscience. Toustes les personnes qui disent ne pas avoir d’imagination sont des conteureuses qui s’ignorent.

    Nous donnons vie à ces histoires, que ce soit à travers des films, des livres, des tableaux, des chansons, des publications sur les réseaux sociaux…Nous archivons la nature humaine en permanence, cette même nature qui n’arrête jamais de se mouvoir. Si vous pensez que vos histoires ne sont pas dignes d’intérêt, vous privez le monde d’une connaissance irremplaçable. Je crois sincèrement qu’il n’existe pas de mauvaises histoires, mais juste des mauvaises narrations et/ou des mauvais angles. À chacun.e de trouver les moyens qui lui conviennent pour les restituer. Pour moi, ce sera toujours par l’écriture avant tout.

    « You learn from the part of the story you focus on. I need to tell my story properly. » – Hannah Gadsby, Nanette (2018)

    Traduction : « Nous apprenons de la partie de l’histoire sur laquelle nous nous concentrons. J’ai besoin de raconter mon histoire correctement. »


    Illustration : Des griots sénégalais.

    Bonus :

  • Questionnements sur l’inclusivité du langage

    Questionnements sur l’inclusivité du langage

    Les mots sont importants pour moi, mais parfois je l’oublie. Parfois, je me fais prendre au piège de ne pas utiliser le terme qui exprime exactement ce que je veux dire.

    La plupart du temps, c’est inconscient ; mais c’est aussi souvent voulu. Dans un cas comme dans l’autre, c’est une forme d’auto-censure. Qu’elle découle d’une habitude dont j’ignore l’origine, ou d’une volonté de me cacher…je dois arrêter de ne pas dire la vérité.

    De cette conclusion, découle la question qui me préoccupe à l’instant : devrais-je écrire « je ne veux pas être mère » ou « je ne veux pas être parent » ?

    Là, je la pose telle qu’elle m’est venue quand, au détour d’un message, je tapai la première formulation. Puisque j’aime écrire, j’essaie d’utiliser de plus en plus (et de mieux en mieux j’espère) des termes inclusifs. Alors, à peine ai-je écrit « mère » que je l’ai remplacé par « parent » (1). Et j’aurais pu le prendre comme un petit changement, si je ne m’étais pas moins reconnue dedans.

    [(1) Même si je me définis comme une femme cisgenre, j’aspire énormément à un future inclusif et non-binaire. Je crois que de penser le monde hors de la binarité (2) est le seul moyen de progresser.

    [(2) Binarité de genres, mais pas seulement ; la binarité s’étend à tous les domaines, jusqu’à nos schémas de pensées et notre façon d’appréhender le monde extérieur.]]

    Quoi ? Ai-je secrètement envie d’avoir des enfants ? Non. Suis-je plus averse à la parentalité ou à la maternité ? Définitivement la deuxième. Avant de continuer sur le fond, observons de plus près la forme à travers deux mots-clés : « parent » et « enfant« .

    Voici la définition de « parent » dans l’édition 2021 du mini Larousse :

    parent n et adj personne qui a des liens familiaux plus ou moins étroits avec quelqu’un ⬪ nm le père ou la mère ⬪ parents pl le père et la mère.

    En faisant des recherches, j’ai découvert que la seule version « féminisée » du mot est un adjectif. Mais on peut indiquer le genre par l’article : une mère est donc unE parent.

    Voici maintenant la définition de « enfant« , toujours dans l’édition 2021 du mini Larousse :

    enfant n 1. garçon, fille dans l’enfance 2. fils ou fille, quelque soit l’âge.

    Le mot « enfantE » n’existe que sous forme verbale (« enfanter » conjugué), mais l’utilisation de « une enfant » est avérée :

    « Une enfant » désigne exclusivement une fille. Enfant est un terme dit « épicène » (du grec epikoinos, « possédé en commun »), c’est-à-dire qu’il désigne un état ou une chose sans préciser le sexe, et qu’il ne change pas de forme au masculin et au féminin. Cela peut s’expliquer par l’étymologie du terme : il vient du latin classique infans, infantis « qui ne parle pas ». « Enfante » n’existe pas.

    [Source]

    Pour les deux, on peut noter que l’ajout de « une » devant le mot permet de désigner seulement les individus de genre féminin, alors que l’utilisation du « un » désigne TOUS les individus, quelque soit leur genre. Et cela pour la très simple raison que, en langue française, « le masculin l’emporte sur le féminin ».

    À ce propos, un petit « détail » :

    Cette règle n’a pas toujours existé. Elle a été mise au point au 17e siècle pour des raisons qui ne doivent pas grand-chose à la linguistique : à cette époque, la supériorité masculine va tout simplement de soi. « Lorsque les deux genres se rencontrent, il faut que le plus noble l’emporte », affirme Bouhours en 1675. « Le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle », complète élégamment, en 1767, le grammairien Nicolas Beauzée.

    Cependant, cette règle peine à s’imposer en pratique. Ce n’est qu’à la fin du 19e siècle, avec la généralisation de l’école primaire obligatoire, qu’elle s’applique massivement. Depuis, dès le CP, tous les élèves, filles comme garçons, apprennent cette règle de grammaire.

    [Source]

    Donc, pour revenir à la question initiale : devrais-je dire « je ne veux pas être mère » ou « je ne veux pas être parent » ?

    La première formulation est plus fidèle à mon ressenti, mais la deuxième est plus inclusive. Et je ne veux sacrifier ni la justesse de ce que je ressens, ni la justesse de ce que je pense.

    Il faut reconnaître que la langue française n’est pas adaptée à l’inclusivité et surtout pas à la non-binarité. La meilleure solution est d’inventer des mots, de revoir les formes. Ici, je ne vois que deux possibilités* : « je ne veux pas être parent.e » ou « je ne veux pas d’enfant.es« . Mais où est la non-binarité ?

    Se définir par ce qu’on est plutôt que par ce qu’on n’est pas ? Les deux sont importants, en particulier si l’un.e ressent la pression d’être quelque chose (être mère dans le cas présent) ; le rejet fait partie intégrante de ma construction. Et il y a plus de choses que je n’ai pas envie d’être que de choses que j’ai envie d’être. Heureusement, parce qu’au moins je peux concentrer mes capacités sur des choses que je trouve essentielles.

    Même si j’adorerais prétendre que l’identité de chacun.e peut se créer en dehors de la pression sociale, je n’y crois pas. Ce qu’on peut faire, c’est se construire « en dépit de », parce que nous ne sommes pas coupé.es du monde qui nous entoure. Il y a « comment je me définis pour moi-même », et « comment je me définis envers les autres ». Pour moi ce sont deux choses différentes.

    Exemple très simple : je n’ai aucun problème avec le fait d’être une femme cisgenre. Je n’ai aucune objection «  »fondamentale » ». Ce n’est que le traitement de mon sexe et mon genre par la société qui me fait me sentir mal à l’aise. Puisque le sujet est la maternité, je trouve que c’est une chose formidable et ça me fascine, et c’est pour ça qu’il me semble important de pouvoir en parler de façon inclusive. Si je restais sur mon avis « confronté » au monde, qui est que je ne veux pas de progénitures, je dirais juste « je ne veux pas être mère ». Mais ce n’est pas suffisant.

    Je crois que les stéréotypes sont faits de plein de choses : ils sont nourris par les images que nous consommons (partie du stéréotype partagée), par l’environnement dans lequel nous avons grandi et celui dans lequel nous progressons (partie individuelle, traitée en soi). Bien sûr que les stéréotypes sont généraux, sinon ce ne seraient pas des stéréotypes, mais de simples erreurs de jugement qui se répètent. Tout le monde y est assujetti, mais le plus important est de les repérer dans ses schémas de pensées, et de faire le nécessaire pour les démonter. Une fois qu’on a pleinement réalisé cela, on n’a plus d’excuses.


    *Il existe bien sûr des termes comme « progénitures » qui permettent de contourner le problème (à ma connaissance, il n’y en a pas du côté de la parentalité)…mais ici il n’est pas question de l’éviter, au contraire ; il est préférable de le reconnaître et d’y remédier en créant et/ou déformant des mots pour leur faire correspondre à nos aspirations. N’est-ce pas tout simplement plus intéressant et pertinent ?

    Photo : Maria Callas dans le film « Medea » de Pier Paolo Pasolini.

    Bonus :

  • KUDZU

    KUDZU

    Qu’est-ce que ça signifie, « KUDZU » ?

    « En Chine, la racine de la P. lobata fut utilisée en médecine traditionnelle chinoise au 3ème siècle avant JC pour soulager la fièvre, les diarrhées et les vomissements. Puis au 7ème après JC, elle servit d’agent de désintoxication après une consommation excessive d’alcool. […] Le kudzu fut par la suite introduit à la fin du XIXème siècle dans les états de sud des Etats-Unis d’Amérique comme plante ornementale, car le climat chaud de ces régions favorisait grandement sa croissance exceptionnelle. Au milieu du XXème siècle, les agriculteurs du sud des États-Unis ont planté du kudzu afin de lutter contre l’érosion des sols. Le kudzu n’est plus reconnue maintenant comme une plante qui protège le sol car son expansion anarchique a entraîné la mort d’autres plantes en les étouffant sous un manteau de feuilles, en étranglant les troncs des arbres et en cassant leurs branches. »

    Pourquoi « KUDZU » ?

    Un peu comme pour la plante, j’attends de ces chroniques un soulagement, peut-être, une sorte de libération en couchant par écrit mes obsessions qui prennent de la place, mais aussi et surtout celles qui m’inspirent. Beaucoup des sujets que je vais aborder l’ont déjà été dans mes autres textes, mais j’adopterai pour l’occasion un style plus « journalistique », moins littéraire. À noter que je ne suis pas une professionnelle, et que tout ce que j’écris ici est le fruit d’efforts purement passionnels.

    À bientôt !


    Sources : https://www.passeportsante.net/